(sans titre 9)
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"Le premier souvenir qu’il avait de sa nouvelle vie, était de s’être réveillé entièrement nu dans un tube de cryoconservation.
Avant qu’il ne commence à réveiller « les autres », il pensait que l’intérieur était entièrement vide, simple tube de métal, avec un matelas de 2mm juste sous le corps sur un chariot coulissant pour sortir.
Il s’apercevrait plus tard qu’une espèce de pieuvre mécanique bardée de tuyaux flexibles de couleurs et diamètre très différent était maintenu par un bras télescopique au niveau de l’abdomen. Ses « membres » s’enroulait sur le corps et le recouvrait à moitié. Elle ne disparaissait dans le mur que juste avant les premiers mouvements d’oeil sous les paupières du dormeur.
Au cours d’une rapide excursion dehors pour observer son secteur, il avait constaté qu’il avait eu de la chance. La planète ou il se trouvait avait une atmosphère respirable, les conditions climatiques était plutôt agréable et non loin de la zone de posé du vaisseau colonisateur, une mer calme s’étalait à perte de vue.
Comme tous les vaisseau de colonisation, aucun n’était prévu pour quitter la zone ou il atterrissait. La conception de ce qui entourait le module était minimaliste, et la coque extérieure était fracassée comme un œuf qui serait tombé de la table. Un seul des trois trains d’atterrissage avait tenu le choc. Ce n’était pas un souci, les composants du vaisseau devaient être recyclés pour le développement de la colonie.
Il savait ce qu’il avait à faire…
Comme s’il s’agissait d’une sorte d’instinct profond, il se sentait fait pour ça.
Quelque fois, quand il y songeait, il se demandait qui il était vraiment, mais très vite les soucis de sa tâche l’accaparait et il se plongeait dans le travail.
Il avait commencé par lancer la phase de réveil des techniciens de contrôle. Pour ces hommes et ces femmes, les premiers d’une multitude, il avait observé les tubes qui sortaient les un après les autres de leurs racks dans le module de colonisation. Puis, alors que ses nouveaux concitoyens déambulaient d’une démarche encore saccadée vers les vestiaires, il s’était occupé des spécialistes de l’extraction, des ingénieurs des communications, les commerciaux…
Le module de colonisation fut rapidement dénudé de tout ce qui composait le châssis du vaisseau porteur, puis il fut enterré en profondeur et un nouveau bâtiment composant le centre gouvernemental commença à se développer au dessus de lui.
Les sous sol de la base était devenu une véritable ville souterraine.
Des hommes et des femmes allaient et venait sans cesse, se croisant dans les tunnels sur plusieurs niveaux qui la composait. L’équipe commerciale était à l’initiative de la plupart des améliorations de la qualité de vie. Les simples dortoirs et cantines s’étaient vus adjoindre des buvettes puis de véritables bars, salle de jeu, cinéma…
Le temps de repos après le travail était devenu une véritable sorte d’économie parallèle. Il avait fermé les yeux. Comme pour tout, il savait que c’était quelque chose de prévue, et que si ça existé, c’était tout simplement que ça devait être créé.
Les structures des édifices extérieurs avaient également pris une ampleur démesurée. Pour preuve la tour commerciale qui s’étirait vers le ciel, très au dessus des larges infrastructures du centre de recherche. L’université n’était pas en reste, mais ce bâtiment complexe de « bourrage de crâne » le dépassait un peu. Ces procédés qui permettait de remplir un cerveau de données techniques en quelques heures au début, puis des semaines sur la fin, lui rappelait que lui aussi, comme tous les autres, avait été conditionné.
Là, entouré des ingénieurs hautement qualifiés du bureau d’étude, dont les baies vitrées donnaient directement sur les docks juste en dessous avec d’immenses vaisseaux de guerre en cours de construction, il observait pensivement un hologramme du dernier châssis élaboré.
Si tout ce qu’il avait fait provenait d’un conditionnement, n’était il donc rien d’autre qu’une sorte de machine ? Entre les mains de qui ?
Avant qu’il ne commence à réveiller « les autres », il pensait que l’intérieur était entièrement vide, simple tube de métal, avec un matelas de 2mm juste sous le corps sur un chariot coulissant pour sortir.
Il s’apercevrait plus tard qu’une espèce de pieuvre mécanique bardée de tuyaux flexibles de couleurs et diamètre très différent était maintenu par un bras télescopique au niveau de l’abdomen. Ses « membres » s’enroulait sur le corps et le recouvrait à moitié. Elle ne disparaissait dans le mur que juste avant les premiers mouvements d’oeil sous les paupières du dormeur.
Au cours d’une rapide excursion dehors pour observer son secteur, il avait constaté qu’il avait eu de la chance. La planète ou il se trouvait avait une atmosphère respirable, les conditions climatiques était plutôt agréable et non loin de la zone de posé du vaisseau colonisateur, une mer calme s’étalait à perte de vue.
Comme tous les vaisseau de colonisation, aucun n’était prévu pour quitter la zone ou il atterrissait. La conception de ce qui entourait le module était minimaliste, et la coque extérieure était fracassée comme un œuf qui serait tombé de la table. Un seul des trois trains d’atterrissage avait tenu le choc. Ce n’était pas un souci, les composants du vaisseau devaient être recyclés pour le développement de la colonie.
Il savait ce qu’il avait à faire…
Comme s’il s’agissait d’une sorte d’instinct profond, il se sentait fait pour ça.
Quelque fois, quand il y songeait, il se demandait qui il était vraiment, mais très vite les soucis de sa tâche l’accaparait et il se plongeait dans le travail.
Il avait commencé par lancer la phase de réveil des techniciens de contrôle. Pour ces hommes et ces femmes, les premiers d’une multitude, il avait observé les tubes qui sortaient les un après les autres de leurs racks dans le module de colonisation. Puis, alors que ses nouveaux concitoyens déambulaient d’une démarche encore saccadée vers les vestiaires, il s’était occupé des spécialistes de l’extraction, des ingénieurs des communications, les commerciaux…
Le module de colonisation fut rapidement dénudé de tout ce qui composait le châssis du vaisseau porteur, puis il fut enterré en profondeur et un nouveau bâtiment composant le centre gouvernemental commença à se développer au dessus de lui.
Les sous sol de la base était devenu une véritable ville souterraine.
Des hommes et des femmes allaient et venait sans cesse, se croisant dans les tunnels sur plusieurs niveaux qui la composait. L’équipe commerciale était à l’initiative de la plupart des améliorations de la qualité de vie. Les simples dortoirs et cantines s’étaient vus adjoindre des buvettes puis de véritables bars, salle de jeu, cinéma…
Le temps de repos après le travail était devenu une véritable sorte d’économie parallèle. Il avait fermé les yeux. Comme pour tout, il savait que c’était quelque chose de prévue, et que si ça existé, c’était tout simplement que ça devait être créé.
Les structures des édifices extérieurs avaient également pris une ampleur démesurée. Pour preuve la tour commerciale qui s’étirait vers le ciel, très au dessus des larges infrastructures du centre de recherche. L’université n’était pas en reste, mais ce bâtiment complexe de « bourrage de crâne » le dépassait un peu. Ces procédés qui permettait de remplir un cerveau de données techniques en quelques heures au début, puis des semaines sur la fin, lui rappelait que lui aussi, comme tous les autres, avait été conditionné.
Là, entouré des ingénieurs hautement qualifiés du bureau d’étude, dont les baies vitrées donnaient directement sur les docks juste en dessous avec d’immenses vaisseaux de guerre en cours de construction, il observait pensivement un hologramme du dernier châssis élaboré.
Si tout ce qu’il avait fait provenait d’un conditionnement, n’était il donc rien d’autre qu’une sorte de machine ? Entre les mains de qui ?
Felix65- Admin
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